À propos

La petite histoire de votre biographe

Petite fille avec cheveux bouclés mi-longs

Depuis 2015, je travaille comme freelance pour aider mes clients à réaliser leurs projets d’écriture ou à être mieux visibles sur Internet. Vous avez peut-être envie d’en savoir un peu plus sur moi, je vous ai donc concocté un petit récit sur mon enfance et mon parcours professionnel.

Femme debout de dos près de skis de randonnée en montagne

Une enfance à l’italienne

Je suis née à Paris, dans une famille originaire d’Italie. Pendant toute mon enfance, j’ai passé la plupart de mes vacances d’été chez mes grands-parents, dans la région du Piémont, pas très loin de Gênes. Je me souviens encore des bonnes odeurs de sauce tomate aux cèpes, qui régnaient dans la maison très tôt le matin. À mon réveil, mon grand-père m’attendait avec le fameux sandwich au saucisson pendant que ma grand-mère préparait les raviolis pour le repas de midi auquel étaient conviés tous les cousins que je n’avais pas vus depuis l’été d’avant.

J’adorais aller fouiller dans les greniers de mes grands-parents à la recherche d’objets dont ils se servaient autrefois. Je feuilletais de vieux albums photos que je trouvais dans des cartons poussiéreux, et j’avais parfois la chance de dénicher quelques livres anciens. Je trouvais qu’ils sentaient bon, et qu’ils étaient agréables au toucher.

J’ai des souvenirs paisibles de cette période où tous mes grands-parents étaient présents. Lorsque je me plaignais de l’école, ils me disaient que j’avais bien de la chance, parce qu’à leur époque, le moindre écart leur valait un bon coup de règle sur les doigts. J’aimais bien qu’ils me racontent leur histoire, même si je sentais déjà qu’ils avaient vécu des évènements compliqués.

C’était aussi l’époque des petites bêtises. J’avais un cousin bien calé sur le sujet, et je le suivais toujours avec beaucoup de plaisir : nous profitions de l’absence des adultes pour aller sonner les cloches de la petite église du village, nous déposions des araignées en plastique dans les lits de nos grands-parents, etc. Bref, rien de bien méchant, surtout qu’il nonno (papi) et la nonna (mamie) étaient plutôt conciliants. 

Je me suis très vite passionnée pour la lecture et l’écriture. À l’école, j’adorais faire des rédactions, et à chaque fois, je rendais des pavés. Pour les maths, c’était une tout autre histoire. Mon maître avait pour habitude de nous récompenser d’un bonbon lorsque nos exercices étaient bien faits. Je ne crois pas en avoir reçu un seul.

Entre écriture et montagne

Après l’obtention de mon bac littéraire, j’ai fait des études généralistes à la fac parce que je ne savais pas encore vers quel métier me tourner. Enfin, si, je le savais depuis un moment, mais je gardais cette idée pour moi. Dès l’adolescence, j’ai compris que je voulais écrire. À l’époque, j’étais quelqu’un de très timide, et j’avais la tête dans les nuages. J’aimais me retrouver seule pour inventer des tas d’histoires abracadabrantes. Mais j’ai vite compris que l’écriture ne faisait pas partie des métiers considérés comme « sérieux » par mon entourage. Il fallait que je trouve autre chose.

Heureusement, j’avais une autre passion : la montagne. Dès que j’en avais la possibilité, je fuyais la région parisienne pour aller dévaler les pistes de ski alpin, faire de l’escalade, de la randonnée, etc. Je me suis donc envolée vers Grenoble pour me spécialiser dans le développement de la montagne. Je rêvais de quitter la banlieue parisienne que je n’affectionnais pas du tout, et je me suis vite rendu compte que la vie au grand air était ce qui me convenait le mieux, la ville n’était pas pour moi. Trop de monde, trop de bruit, pour l’hypersensible que j’étais et que je suis toujours.

Après mes études, j’ai trouvé un poste d’assistante de développement dans une association de ski nordique. Les missions qui m’étaient confiées étaient intéressantes, je rédigeais les contenus du site Internet, le journal interne, et je participais à la mise en place d’actions pour développer le tourisme en montagne. Mais très vite, j’ai senti que le salariat était un statut qui ne me convenait pas. Je n’osais pas en parler, car j’avais l’impression d’être anormale de penser ce genre de choses. Au début des années 2000, le statut de freelance n’était pas encore à la mode, et être salarié était synonyme de sécurité. J’avais pourtant l’impression d’étouffer, je me sentais trop encadrée, je ne pouvais pas suffisamment mettre mes compétences en pratique ou exprimer ma créativité.

Une bouffée d’oxygène avec le freelancing

Le licenciement économique dont j’ai fait l’objet après la naissance de mon deuxième enfant a été salvateur. Il m’a permis d’oser sortir de ma zone de confort pour réussir, petit à petit, à retrouver le chemin de l’écriture.

J’ai entendu parler du métier de correcteur en parcourant Internet. Adorant l’orthographe, je me suis formée à la correction de manuscrits, et me suis mise rapidement à mon compte. Cette sensation de liberté avec l’entrepreneuriat était très agréable. Je pouvais gérer mon temps comme je le voulais, et entretenir une relation de confiance avec mes clients. Je n’étais plus engluée dans un système hiérarchique strict dans lequel je ne pouvais pas m’épanouir.

J’ai ensuite diversifié mon activité en me tournant vers la rédaction web. Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’écrire pour la montagne, le social et médico-social, mais aussi le bien-être, qui sont des thèmes que j’affectionne particulièrement.

J’ai également la chance immense de pouvoir écrire des livres pour les autres grâce à ma casquette de biographe. En effet, je me suis rendu compte que beaucoup de gens ont envie de raconter leur histoire pour laisser une trace de leur passage, se libérer d’évènements pénibles, etc. Mais ils sont parfois freinés par cette impression que leur vie ne vaut pas la peine d’être racontée. Pourtant, nous avons tous une vie riche, et nous traversons tous des moments joyeux ou difficiles.

Vous aussi, écrivez votre histoire

À travers ces quelques lignes, je vous ai livré un peu de moi. Si vous avez un projet de livre qui vous tient à cœur, n’hésitez pas à me contacter afin que nous puissions voir ensemble comment je peux vous aider à le réaliser.

Certificat de biographe Laurence Terroni